Ce vendredi 14 juin 2024, à travers un post sur sa page officiel meta, le président du Parti Nouvelle Vision a exprimé sa déception face à l’hypocrisie de certains cadres du pays qui, en cette phase si cruciale de l’histoire de notre pays, veulent perpétuer voire institutionnaliser un mal qui a souvent contribuer à fabriquer des dictateurs dans notre pays. Il s’agit de l’hypocrisie intellectuelle par laquelle des cadres qui devraient normalement contribuer à orienter les gouvernant pour le bonheur du pays, se donnent toutes les peines pour justifier des démarches parfois aux antipodes du bon sens et ce, dans le seul but de conserver une position ou de bénéficier d’une nomination. Nous vous proposons la teneur de cette déclaration ci-dessous :
« La refondation prônée par le CNRD doit s’inviter dans le domaine moral.
Si l’un des objectifs que se fixe la transition demeure la mise en place d’institutions fortes, celles-ci ne le seront que si elles sont dirigées par des cadres qui savent dire « non » quand il le faut. Pour y arriver, l’hypocrisie intellectuelle qui caractérise notre société depuis le deuxième régime doit être vigoureusement combattue. Malheureusement certains jeunes en ont fait un métier. Ils passent le plus clair de leur temps à fouiller le dictionnaire français pour produire des laïus rhymant parfois avec des arguments approximatifs, dans l’unique dessein de défendre ce qu’il ne faut pas, afin d’attirer désespérément l’attention des gouvernants sur leurs personnes. Évidemment on ne peut s’empêcher de croire que le CNRD y prend goût, puisque certains en ont déjà été récompensés. La force des autres chez eux, c’est de pouvoir regarder le président dans les yeux et de lui dire qu’on ne partage pas sa démarche quand ce n’est pas dans l’intérêt du pays. C’est cela la vocation d’un cadre et non celle de ne regarder que son nombril. »
Les textes qui régissent le fonctionnement des institutions ne servent à rien si les hommes qui les dirigent n’ont pas le courage de les appliquer à la lettre. Or pour y arriver, il faut savoir parfois dire « non » à celui qui tient ta carrière dans le creux de sa main. Il est aussi clair que bien que servant parfois ses intérêts, le pouvoir ne peut se résoudre à confier l’avenir du pays à des individus qui ne sont pas capables dire non quand il le faut.