Si autrefois l’extraction de l’huile de palme se faisait exclusivement de manière manuelle, aujourd’hui, c’est tout le contraire. Des machines remplacent peu à peu les hommes dans cette activité lucrative. L’huile rouge appelée Touregbeli, aliment traditionnel des populations de Basse-Côte, occupe une place importante dans cette partie de la Guinée. Ce produit est non seulement très consommé mais également très prisé sur le marché local.
À Pathéa, une localité située à quelques kilomètres seulement du chef-lieu de la préfecture, l’exploitation de ce produit fait partie du quotidien des habitants qui disposent de vastes plantations de palmiers.
Mais comment obtient-on l’huile de palme ?
« Tout d’abord, il faut couper les régimes de palmistes lorsqu’ils arrivent à maturité, puis les laisser dans un endroit humide. Ensuite, il faut séparer les noix du reste du régime. Les noix sont ensuite exposées au soleil pendant un certain temps, puis placées dans des barils pour une préparation de plusieurs heures.
Ensuite, elles sont déversées dans une machine pour être pilées mécaniquement. Ce qui permet de séparer les coques de l’amande. À ce stade, vous obtiendrez un liquide jaune grâce à un tamis, qui doit ensuite être reversé dans les barils pour être bouilli. Au fur et à mesure du processus, vous verrez l’huile se séparer de l’eau. C’est à ce moment-là qu’il faut utiliser une calebasse pour récupérer le produit fini. Voilà comment nous produisons de l’huile de palme ici », explique un habitant.
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